L’apport des technologies de l’information et de la communication à l’optimisation des ressources dans le développement d’une recherche efficace en Côte d’Ivoire

Résumé

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) se positionnent comme des catalyseurs incontournables dans le processus de développement en Afrique (LOUKOU, 2012).  En ce qui concerne la recherche, elles contribuent à l’amélioration de la qualité du travail et à une plus grande efficience dans l’utilisation de la main-d’œuvre et du capital économique. Ce sont donc une source de possibilité afin d’améliorer la productivité, les performances donc les résultats. Les TIC jouent un rôle de complémentarité comme le télétravail prévu dans tous les domaines et particulièrement dans le domaine de la recherche. Nos travaux de terrain donnent un aperçu des possibilités que les TIC ouvrent à la recherche pour lui permettre d’être résiliente face aux problèmes rencontrés dans un contexte de crise sanitaire telle que la Covid-19. Cet article a pour objectif de montrer comment l’intégration des TIC dans la recherche peut contribuer à l’optimisation des ressources et influencer le développement d’une recherche efficace. Pour ce faire, nous nous sommes aidés d’une méthodologie auréolée d’enquête en ligne, d’une étude de sites web, de plateformes communautaires et d’entretien avec des administrateurs de groupes de médias sociaux. Les résultats montrent que les TIC aident à l’optimisation des ressources et rendent la recherche efficace. Non seulement, elles donnent des caractéristiques optimales aux chercheurs dans leurs travaux, mais mieux ils disposent d’informations voulues à un temps minimal du déroulement de la recherche.

Abstract

Information and communication technologies (ICTs) are becoming essential catalysts in the development process in Africa (LOUKOU, 2012).  As far as research is concerned, they contribute to improving the quality of work and to greater efficiency in the use of labour and economic capital. They are therefore a source of opportunities for improving productivity, performance and results. ICTs play a complementary role, as does planned teleworking, in all areas and particularly in research. Our fieldwork provides an insight into the possibilities that ICTs open up for research to enable it to be resilient in the face of the problems encountered in a health crisis such as Covid-19. The aim of this article is to show how integrating ICT into research can help optimise resources and influence the development of effective research. To do this, we used a methodology based on an online survey, a study of websites and community platforms, and interviews with administrators of social media groups. The results show that ICTs help to optimise resources and make research more efficient. Not only do they provide researchers with optimal characteristics for their work, but they also give them better access to the information they need at the earliest possible stage in the research process.

Introduction

À l’ère de la révolution numérique, les technologies de l’information et de la communication (TIC) se positionnent comme des catalyseurs incontournables dans le processus de développement en Afrique (F. LOUKOU, 2012, p. 58). Pays en développement, la Côte d’Ivoire n’échappe pas à cette réalité. L’utilisation judicieuse des TIC émerge comme un levier essentiel pour optimiser les ressources et favoriser une recherche scientifique efficace. La Côte d’Ivoire, en quête d’efficacité et de progrès, embrasse résolument les opportunités qu'offrent les avancées technologiques pour améliorer la qualité et la pertinence de ses recherches. Cette exploration met en lumière les diverses façons dont les TIC influent sur les processus de recherche, contribuant ainsi à renforcer les capacités et à positionner le pays sur la carte de l’innovation scientifique et technologique. Concernant les conséquences sociales, elles peuvent conduire à travers l'action à distance, à permettre l'intervention sans danger dans des milieux hostiles, l'intervention de spécialistes sans leur présence, à la multiplication de la productivité dans des tâches où la décision et la main humaine ne peuvent être facilement remplacées par la machine (V. GOVAERE,2002, p. 16).

Il y a plus face à la croissance exponentielle des sites web et des informations qu’ils comportent, la recherche de ces informations ne s’effectue plus linéairement comme dans un livre ou dans une encyclopédie, mais à l’instigation de l’utilisateur, et d’une manière souvent chaotique. Pour Deloche, ce type de démarche se retrouve dans les pratiques sociales de notre « société néobaroque » actuelle (B. DELOCHE cité par Y. THOMAS et C CUENCA ,2009, p .74) : pour l’emploi (plusieurs métiers au cours d’une vie professionnelle, davantage de contrats à durée déterminée), les relations conjugales (plusieurs engagements au cours de la vie personnelle), les loisirs (vacances séquencées). Ainsi, selon Thomas et al « On est ainsi passé globalement d’une conduite de stratégie linéaire à une conduite tactique non linéaire ». La compensation des risques encourus, c’est l’interactivité (Y. THOMAS et C CUENCA ,2009, p.75).

L’article s’intéresse à l’impact des TIC sur l’optimisation des ressources, particulièrement dans le domaine de la recherche. L’étude vise donc à montrer que les TIC intégrées de manière stratégique dans le développement de la recherche scientifique aident à optimiser les ressources de façon à produire les résultats recherchés. L’objectif fondamental ayant motivé à la réalisation de ce travail est de montrer que les TIC intégrées de manière stratégique dans le développement de la recherche scientifique aident à optimiser les ressources de façon à produire les résultats recherchés.

Dans le cadre de cette recherche, l’approche théorique a porté sur deux théories dont celle consécutive aux parties prenantes (E. FREEMAN, 1983) qui met en corrélation l’impact apporté par ces technologies aux entreprises afin de montrer comment un changement organisationnel est un facteur de croissance. L’étude s’est également appuyée sur les théories libérales (M. FRIEDMANN, 1970), où les actionnaires sont au centre de la structure organisationnelle, et où les profits générés leur sont reversés. Ce modèle ne prend pas en compte que le capital humain qui contribue à l’effort et à la réussite de la société.

Catégorie de publications

Date de parution
31 déc 2023