Côte d’Ivoire

Réforme éducative et défis d’intégration du système d’éducation coranique en Côte d’Ivoire

Introduction

L’enseignement islamique ou école coranique, structure religieuse et éducative des sociétés musulmanes a été longtemps non institutionalisé, non reconnu par le système éducatif de l’Etat ivoirien. D’abord, plus prononcé dans le Nord de la Côte d’Ivoire (I. BINATE, 2012, p. 228), la pratique s’est ensuite étendue sur le reste du territoire. A l’instar de l’offre éducative en Afrique subsaharienne, celle du pays a été orientée vers l’institution scolaire de type occidentale au détriment de la formation islamique d’éducation ayant ses marques sur le continent déjà au XIe siècle (A. DIA et al., 2016, p. 2). En Côte d’Ivoire, la forme ‘’traditionnelle’’ qui s’était rependue était l’éducation coranique appelée ‘‘dougouman kalan’’1. Elle repose essentiellement sur l’apprentissage du Coran et de la langue arabe. Cette dernière a vu l’avènement de formes ‘‘évoluées’’. Les structures islamiques d’éducation répandues sur le territoire ivoirien se présentent sous quatre types : l’éducation coranique, le médersa ou madrassa (UNICEF, 2019, p.14) l’enseignement franco-arabe, l’enseignement confessionnel islamique dont les contenus peuvent relativement varier d’une institution à une autre.

L’insalubrité, facteur dégradant de l’attractivité touristique du littoral est de la Côte d’Ivoire

Introduction

L’ONU a proclamé l’année 2017 comme étant celle du tourisme durable et l’a intégré parmi les objectifs de développement durable (ODD). En effet, trois des dix-sept ODD mettent en exergue l’intérêt du tourisme dans le développement durable du globe terrestre. Il s’agit des objectifs numéros 8 (travail décent et croissance économique), numéro 12 (consommation et production responsable) et numéro 14 (vie aquatique). Cette stratégie est initiée afin de stimuler un tourisme responsable de la part des acteurs et visiteurs. En effet, le tourisme durable tient compte de ses impacts économiques, socio-culturels et environnementaux. En outre, l’OMT a établi le code d’éthique du tourisme pour un tourisme respectueux de l’environnement à travers des actions de préservation de l’environnement dans la destination concernée. Des campagnes nationales de sensibilisation des populations résidentes sur la salubrité des destinations et la prise en compte de la protection de l’environnement sont initiées. En Côte d’Ivoire, le tourisme occupe une place importante dans la politique nationale de développement économique du pays. Ce qui justifie la création par l’Etat du ministère du tourisme en 1970 et l’adoption d’un code du tourisme en mars 2004. Ces stratégies ont favorisé un afflux important de visiteurs en direction de la Côte d’Ivoire, particulièrement sur le littoral Est de la Côte d’Ivoire (figure 1).

Lamto : maillon important du réseau d’aires protégées en Côte d’Ivoire, classé essentiellement pour la recherche scientifique

Introduction

Les AP de Côte d’Ivoire comprennent les parcs nationaux et les réserves naturelles. Elles constituent l’instrument que s’est donné l’État pour redorer sa couverture forestière assez dégradée par les activités humaines. La création d’AP est aujourd’hui reconnue comme un outil fondamental pour parvenir à la protection de l’environnement en général et des écosystèmes en particulier (K. O. DIEN, 2018, p. 94).

Transfert de compétences de l’Etat aux collectivités territoriales en Côte d’Ivoire : quand l’Etat reprend ce qu’il a donné

Introduction

Héritée de la puissance coloniale, la politique de décentralisation en Côte d’Ivoire a timidement démarré avec la mise en place des communes en 1980. En s’appuyant sur la Direction Générale de la Décentralisation et du Développement Local (DGDDL), M. SOUMAHORO (2015, p. 55) la définit comme « un système de gestion dans lequel des pouvoirs propres sont conférés à une entité distincte de l’administration centrale. Les collectivités territoriales sont dotées de la personnalité morale, de l’autonomie financière et de compétences qu’elles gèrent librement sur le territoire qu’elles administrent ».

Analyse de la dynamique spatio-temporelle de l’occupation du sol en zone forestière est ivoirien : cas de la région du Moronou

Introduction

De nombreux problèmes environnementaux contrarient et menacent le développement des régions forestières comme celle de Moronou. Ces problèmes sont entre autres, la déforestation, les feux de brousse, la dégradation du sol. Parmi tous ces problèmes, la transformation quasi-totale du couvert forestier constitue la principale atteinte au milieu naturel de ces espaces depuis des décennies (Z. KOLI BI 2009; F. K. N’GUESSAN, 2020 ; D. KOFFI et al, 2016). Cette transformation spatio-temporelle du milieu naturel évolue à un rythme rapide (R. K. KOBENAN et F. N’GUESSAN, 2021, p. 263). Pour ces auteurs les espaces humanisés ont évolué et se sont accrus au dépend des espaces naturels. Dans le Moronou, la transformation du paysage est le résultat de l’expansion de la culture du café et du cacao. Cet état d’évolution de l’espace dans ladite région pose le problème de la dégradation de l’environnement et la perte de la biodiversité. Quelle est la dynamique spatio-temporelle de l’occupation du sol dans le Moronou 1988 à 2016 ?

Cartographie et analyse de l’occupation du sol dans le finage de Bembela (Nord-Est de la Côte d’Ivoire)

Introduction

La plupart des régions de la Côte d’Ivoire ne dispose que d’informations anciennes et éparses sur l’occupation de leur espace. Vu l’évolution rapide de l’exploitation du milieu naturel, certains documents cartographiques disponibles ne sont plus des références pour les projets d’aménagement de l’espace local et de la gestion de l’espace rural. Cette approche est une contribution à l’accumulation, à partir d’étude de cas, des connaissances pouvant aider à la compréhension de la structuration spatiale de ces milieux ruraux.