Gestion de l’environnement et risques sanitaires dans la commune d’Ifangni au sud-Bénin

Résumé

La présente recherche est une contribution à l’étude des rapports entre certaines affections et l’état de la gestion de l’environnement dans la Commune d’Ifangni. L’approche méthodologique adoptée pour cette étude a consisté en une analyse des données épidémiologiques dans leur relation avec les composantes environnementales. La collecte des données s’articule autour de la recherche documentaire complétée par les investigations en milieu réel. Les résultats obtenus montrent que les modes de gestion de l’environnement dans la Commune d’Ifangni occasionnent des risques sanitaires élevés pour les populations. 53 % des ménages interviewés jettent des ordures dans la nature, 64 % des ménages interrogés ne disposent pas de latrines. Ces facteurs associés au manque d’un système d’assainissement adéquat favorisent un paysage épidémiologique à forte prévalence du paludisme avec 70,12 % de cas enregistrés entre 2003 et 2012 ; des diarrhées 11,14 % et des Infections Respiratoires Aigües 18,74 %. La sensibilisation et la mise en place d’un dispositif d’assainissement adéquat sont les mesures proposées pour un environnement sain et au risque réduit.

Abstract

This research is a contribution to the study of the relationship between the evolution of pathologies and the state of environmental management in Ifangni’s Commune. The methodological approach adopted for this study consisted of an analysis of the epidemiological data in their relationship with the environmental components. The collection of data is based on documentary research complemented by real-life investigations. The results obtained show that the environmental management methods in the Ifangni’s Commune cause high health risks for the populations. 53% of households interviewed throw garbage in the wild, 64% of the households interviewed do not have a latrine. These factors associated with the lack of an adequate sanitation system favor an epidemiological landscape with high prevalence of malaria with 70.12% of cases recorded between 2003 and 2012; Diarrhea 11.14% and Acute Respiratory Infection 18.74%. Sensitization and the establishment of an adequate sanitation system are the measures proposed for a safe and healthy environment.

Introduction

Dans les pays en voie de développement en général et en Afrique en particulier, les grands problèmes qui affectent la santé des populations ne se limitent pas seulement à l’insuffisance des centres de santé, à la qualité du personnel de santé et du matériel sanitaire. Ils sont également dus au cadre de vie des populations et surtout à leurs comportements vis-à-vis de leur milieu de vie (P. Koumalon, 2012, p.13). Les maladies liées à l’insalubrité de l’eau, à l’absence de système d’assainissement et au manque d’hygiène représentent un fardeau pour ces pays. Pour Ainsi, 88 % des maladies diarrhéiques sont dues à l’utilisation d’eau insalubre et à des problèmes d’assainissement et d’hygiène (OMS, 2004). Dans ces pays, les maladies infectieuses dues principalement à l’environnement se développent de façon remarquable (R. E. M. Agueh, 2015, p.13).

Le système d’assainissement, lorsqu’il est défaillant, rend l’environnement insalubre et favorise la reproduction des contaminants microbiologiques provenant par exemple des excréments humains, des eaux usées domestiques et pluviales, des déchets solides et aussi des contaminants chimiques comme les insecticides, les engrais chimiques utilisés dans les champs (A. Assinou, 2017, p.7). Aussi enregistre-t-on diverses sources de pollutions liées aux activités anthropiques. Les plus remarquables sont la pollution de l’eau et du sol, sans ignorer la pollution atmosphérique. A cet effet, la pollution de l'eau par les activités humaines représente une importante source de coûts sociaux et économiques. Depuis les années 1940, les pays industrialisés ont éprouvé de nombreux problèmes à cause de déversements inconsidérés d'eaux usées agricoles, urbaines et industrielles (P. Chevalier, P. Gosselin, 2005, p. 21). Les problèmes d’assainissement se posent avec acuité dans presque tous les pays du monde. Le déficit d’assainissement dans les quartiers précaires amène les ménages à déverser les eaux usées dans les rues et ruelles. Des espaces aménagés ou non, appelés déversoirs d’eaux usées, sont choisis dans les rues par les populations pour servir de lieux d’évacuation quotidienne des eaux usées domestiques (K. Dongo et al., 2008, p.10).

La commune d’Ifangni, comme toutes les communes du Bénin, n’est pas en marge des problèmes d’assainissement qui affectent dangereusement la santé des populations. Cette Commune n’est pas épargnée des problèmes environnementaux générateurs de risques sanitaires pour les populations. En effet, les maladies, pour la plupart, liées à l’environnement telles que le paludisme, les infections respiratoires aiguës, la diarrhée, etc. constituent les principaux motifs de consultation et les causes de mortalité dans la Commune d’Ifangni. Aussi, les conditions de vie des populations, les mauvaises conditions d’hygiène et d’assainissement, l’insalubrité de l’environnement et le manque d’eau potable surtout dans les milieux ruraux sont favorables à l’émergence des pathologies dans ladite commune. L’objectif de cette recherche est d’étudier la relation qui existe entre la dégradation de l’environnement et l’état de santé humaine dans la Commune d’Ifangni.

1. Matériel et méthodes

La démarche méthodologique est fondée sur la collecte des données, le traitement des données, l’analyse des résultats obtenus sur le terrain d’étude (figure 1).

1.1 Présentation de la zone d’étude

La Commune d’Ifangni est située au Sud-est du Bénin, dans le département du Plateau, entre 6°35’ et 6°42’ de latitude Nord et entre 2°40’ et 2°46’ de longitude Est. D’une superficie de 242 km2, elle est limitée au sud par la Commune d’Adjarra, à l’Ouest par les Communes d’Avrankou et de Sakété, au Nord par la Commune de Sakété et à l’Est par le Nigeria.

16fig1

1.2 Collecte des données

Les données et informations utilisées dans le cadre de cette recherche sont collectées dans des centres de documentation et complétées par des enquêtes de terrain. La taille de l’échantillon est déterminée par la formule de B. Marien et J-P Beaud (2003) :

16fig0

Dans le souci de respecter une proportionnalité des ménages enquêtés par arrondissement de la commune d’Ifangni, un coefficient, K  = Te/Mt est appliqué. Avec :

-          Te = Taille de l’échantillon déterminée dans  la Commune d’Ifangni (393) et ;

-           Mt = Ménage total de la Commune d’Ifangni (21 362 arrondissements sélectionnés).

Ainsi, K  =  0,0183,  soit 1,83 %.

16fig2

Les 393 ménages enquêtés sont ceux rencontrés dans les maisons choisies de façon aléatoire. La taille de l’échantillon varie d’une localité à une autre et est d’ordre moyen de 1,83 % de la population mère. L’enquête par questionnaire a permis de collecter des informations relatives aux perceptions des populations sur le lien entre l’état de l’environnement et la fréquence des maladies dans la commune d’Ifangni. L’enquête par questionnaire a été complétée par des entretiens avec des personnes ressources et l’observation directe. L’observation directe a permis d’apprécier l’état du cadre de vie des populations, le mode de gestion des déchets et autres sources de risques sanitaires. Le focus group a permis de confronter et de compléter les informations collectées lors de l’enquête par questionnaire.

1.2. Outils et matériel de collecte de données

Les outils de collecte de données utilisés sont essentiellement le questionnaire et le guide d’entretien qui a permis d’animer l’entretien avec les personnes ressources. Les observations directes ont été faites à l’aide de fiches d’observation. Un appareil photographique numérique a permis la prise de vues. Le Global Positionning System (GPS) a servi à géoréférencer les centres de santé de la commune.

1.3. Traitement des données

Les questionnaires et les fiches d’entretien sont traités manuellement. Les données et informations recueillies ont été codifiées et traitées avec les logiciels Excel et Statistical Package for the Social Sciences (SPSS) Version 18.0. Les informations obtenues ont servi à réaliser des tableaux statistiques et des figures. Les données planimétriques ont été traitées par le logiciel Map info à l’aide duquel des cartes ont été réalisées. Les moyennes arithmétiques des données statistiques (données climatologiques et statistiques sanitaires) ont été déterminées par le protocole statistique 1:

 formule où,

M est la moyenne arithmétique ;

xi est la modalité du caractère étudié et

n est l’effectif total des modalités.

Le calcul des incidences des infections dues à l’environnement est fait à partir du protocole statistique 2 :

I=Mi/P avec

Mi, la moyenne arithmétique du nombre de cas de l’affection considérée par arrondissement sur une décennie (2004-2013),

P la somme des effectifs de population desservie par les centres de santé publics de l’arrondissement. Enfin, la corrélation de Pearson a été utilisée pour apprécier les liens qui existent entre les affections et les paramètres climatiques.

2.1. Etat des lieux de l’assainissement dans la Commune d’Ifangni

2.1.1. Mode de gestions des ordures ménagères

Dans la Commune d’Ifangni, les déchets liquides ou solides produits sont gérés diversement par les populations (figure 2).

16fig3

L’analyse de la figure 2 montre que 53 % des populations enquêtées jettent les ordures dans la nature contre 13 % qui font recours à leur enfouissement. Il en ressort une mauvaise gestion des ordures due à l’absence des structures de collecte et le traitement efficace des déchets ménagers. Ainsi, le nombre de dépotoirs sauvages reste élevé et varie suivant les arrondissements (tableau 2).

16fig4

L’analyse du tableau 2 révèle que l’arrondissement d’Ifangni-Centre est celui qui compte le plus de tas d’ordures sauvages (46 dépotoirs). L’arrondissement de Lagbè quant à lui compte 22 dépotoirs. Ces dépotoirs constituent de sérieux problèmes environnementaux qui expliquent l’occurrence de pathologies dans la Commune d’Ifangni. Ce mode de gestion des ordures ménagères a pour conséquence la prolifération des vecteurs de pathologies : des mouches qui assurent le transport des germes responsables des diarrhées et des parasites tels que les bactéries (Eichericha coli, le staphylocoque doré) et les parasites (Entamoéla histolotica, Crypto sporidium) ; des moustiques ; des rats ; des souris et des animaux domestiques en divagation qui se nourrissent des restes de repas, de fruits et même les excréments sur ces dépotoirs sauvages et qui, en retour, se retirent sur les habitations humaines.

2.1.2. Mode de gestion des excréta

Selon les résultats des enquêtes de terrain, 64 % des ménages sont dépourvus de latrine et font leurs besoins dans la nature, 22 % le font dans les latrines privées et 14 % font recours aux latrines collectives. Les latrines traditionnelles, pour la plupart, ne respectent pas les conditions hygiéniques fixées par la réglementation, notamment la loi N° 87-015 du 21 Septembre 1987 portant Code de l’Hygiène Publique en République du Bénin. Ce qui expose les points d’eau à la contamination par bactéries symbiotiques (Escherichia coli) et les streptocoques fécaux. La plupart des latrines sont souvent laissées à ciel ouvert et favorisent l’échappement des gaz nauséabonds ainsi que des mouvements d’insectes de l’intérieur à l’extérieur, et en sens inverse.

2.1.3. Mode de gestion des eaux usées

Les eaux usées issues des travaux domestiques et des activités de transformation sont directement gérées par la population qui se contente de les jeter dans la nature, occasionnant la pollution du cadre de vie et le développement des vecteurs pathogènes. En effet, La pratique pour la majorité des ménages consiste à jeter les eaux usées dans les rues, dans les caniveaux ou par terre, dans leurs concessions (figure 3).

16fig5

L’enquête de terrain a révélé que les abords des maisons sont les lieux prépondérants de rejet d’eaux usées. La majorité des individus (24,8 %) ont des puisards pour recueillir les eaux usées et (0,9 %) ont des fosses étanches pour les eaux usées.

2.2. Effets des pratiques hygiéniques et du mode de gestion des ordures, excréments et eaux usées sur la santé des populations

Le tableau 3 présente les maladies courantes dans la Commune d’Ifangni.

16fig6

De l’analyse du tableau 3, on retient que le paludisme constitue la première cause de fréquentation des centres de santé de la Commune d’Ifangni avec 70,12 % de cas enregistrés en une décennie (2004 et 2013). Ensuite viennent les infections respiratoires aiguës (18,74 %) et les infections diarrhéiques (11,14 %). Les modes d’approvisionnement en eau des populations ne peuvent pas être étrangers à cette prévalence. En effet, plusieurs risques existent et qui sont favorables à la survenue des affections (figure 4).

16fig7

De l’analyse de la figure 5, il ressort que 28 % des ménages utilisent les eaux provenant des adductions d’eau villageoise alors que 14 % font toujours recours aux cours et plans d’eau (photo 1).

16fig8

L’analyse de la photo 1 montre que malgré la richesse de l’eau du marigot en agents pathogènes, la population la prélève pour satisfaire les besoins domestiques. L’eau de ce marigot est utilisé dans tous les domaines par les ménages La qualité de l’eau est douteuse du fait que, pendant la saison pluvieuse, les eaux de ruissellement y déversent toutes sortes de déchets, de produits chimiques issus des intrants agricoles et des matières fécales. De ce fait, ce plan d’eau constitue, comme bien d’autres, un réservoir potentiel de divers agents pathogènes qui sont une menace pour la santé humaine.

2.2. Répartition spatiale des affections dominantes

La figure 5 met en exergue la répartition spatiale, suivant les arrondissements, des taux d’incidence des affections dans la Commune d’Ifangni. De l’analyse de la figure 4, il ressort que les arrondissements de Daagbé et d’Ifangni présentent de fortes incidences de paludisme respectivement de l’ordre de 25,73 % et 21,80 %, des IRA qui sont respectivement 5,85% et 3,26 % et des maladies diarrhéiques (respectivement 1,5 % et 0,93 %). L’arrondissement de Banigbé enregistre la plus faible incidence de paludisme (8 %), celui de Lagbè présente la plus faible incidence des IRA (0,80 %) et celui de Tchaada, la plus faible occurrence des maladies diarrhéiques (0,47 %).

16fig9

2.3. Facteurs climatiques et prévalence des affections

Le test de corrélation dont les résultats sont présentés dans le tableau 3 a permis de mettre en évidence les liens entre la prévalence des cas d’affections et les paramètres climatiques dans la Commune d’Ifangni.

16fig10

Le nombre de degré de liberté (NDDL) étant de 166, le test de corrélation est significatif à un seuil de 99 %. Il ressort de l’analyse de ce tableau que l’évolution de la pluviométrie et celle de la température exercent un effet d’entrainement élevé sur le paludisme. De même, il existe une corrélation moyenne entre la température et les IRA d’une part et entre la température et les maladies diarrhéiques d’autre part. Cette situation pourrait s’expliquer par le fait que la saison des pluies occasionne une ascendance de l’insalubrité, la prolifération des larves de moustiques due à la mauvaise gestion des eaux, surtout de pluies, et la souillure des nappes et sources d’eau potable. C’est ce qui explique la prolifération des maladies hydriques pendant la saison pluvieuse.

3. Discussion

La gestion de l’environnement dans la commune d’Ifangni révèle une défaillance de la gestion des ordures ménagères et de l’évacuation des eaux usées. En effet, les eaux usées issues des travaux domestiques et des activités de transformation sont directement gérées par la population qui se contente de les jeter dans la nature, occasionnant la pollution du cadre de vie et le développement des vecteurs pathogènes. Ces résultats corroborent ceux de K. Dongo et al., (2008, p.11) qui, lors des enquêtes de "vérité-terrain" révèlent que les ménages situés à proximité du canal perçoivent le canal comme une décharge d’ordures. Par conséquent, les déchets sont déversés dans le canal d’évacuation, dans les rigoles et dans les zones non bâties environnantes. Certains ménages jettent les ordures dans les eaux de ruissellement qui rendent les rues impraticables. De même, les résultats similaires ont été obtenus par G. R., Kenmogne Kouam et al., (2010, p. 8) qui ont montré que les eaux réutilisées dans le cadre du maraîchage urbain de Abiergué à Yaoundé sont dégradées par des polluants issus pour la majorité des activités anthropiques (eaux usées provenant des ménages, hôpitaux et marchés, latrines à canon implantées) et sont déversés dans les lits des cours d’eau. Ce qui pollue sans doute les bassins d’accueil de ces eaux. La prévention des maladies diarrhéiques et de la gastroentérite dépend rigoureusement de la connaissance et du respect des règles d’hygiène et d’assainissement dans le cadre de vie. A cet effet, des campagnes de sensibilisation et d’information sont organisées par la zone sanitaire de la région et les partenaires sanitaires pour réduire la vulnérabilité des populations face aux problèmes de santé environnementale. Les résultats de A. Assinou, (2017, p.13) montrent que les problèmes d’assainissement et d’hygiène que connait l’arrondissement de Gangban sont aussi liés à une absence d’éducation environnementale. La population, très insouciante, semble ignorer par exemple les risques de contamination liés à la mauvaise qualité de l’environnement et au péril fécal.

Dans la Commune d’Ifangni, l’absence d’ouvrages d’évacuation et de gestion des eaux (rigoles, caniveaux et puisards), le peu de sérieux dans l’évacuation des ordures ménagères, des excrétas et des eaux usées constituent un grand problème pour la préservation de la santé des populations. Cette situation met en péril le système d’assainissement de la commune. Toutefois, les résultats de F. Mikponhoué, (2013, p. 24) montrent que la situation de l’assainissement dans la ville de Lokossa n’est pas dû à l’absence des ouvrages d’assainissement. Elle est tributaire du mode de gestion des déchets solides ménagers, des déchets biomédicaux, des eaux usées, des déchets industriels. Quant à M. Hondjenou et al., (2019, p. 37), ils montrent que le nombre de cas de maladies hydriques dans la Commune d’Abomey Calavi est passé de 13304 en 2008, à 18291 cas en 2011 et a atteint 20282 cas de maladies en 2016. Pour A. Yèmadjè (2015, p. 177), les catégories de déchets évacuées sur les sites de décharges et la proximité de ces sites des lieux d’habitation, la nature des sols qui est imperméable, l’humidité des déchets et l’état physico-chimique des lixiviats des déchets extra-fin constituent des sources de pollution pour les sols, les eaux superficielles et souterraines, puis des nuisances pour la santé des populations.

Conclusion

Au terme de la présente recherche, il faut retenir que la Commune d’Ifangni fait face à un problème environnemental avec pour corolaire la dégradation de la santé humaine. La production des déchets ne bénéficie pas d’une gestion subséquente, ce qui porte entorse à la qualité de l’environnement et crée des préjudices à la santé humaine. Les maladies dont l’occurrence est en partie due à l’état de l’environnement restent les plus dominantes. En effet, le test de corrélation qui indique un fort lien entre la pluviométrie et le paludisme, un lien moyen entre les IRA et la température et entre les maladies diarrhéiques et les deux paramètres étudiés. Au regard des résultats obtenus, des perspectives s’imposent. En effet, les sources d’approvisionnement en eau de la population sont trop exposées à la pollution environnementale dans le secteur d’étude. Or, certaines maladies comme les affections diarrhéiques ont souvent pour origine la consommation des eaux de qualité douteuses. Dans ce contexte, une étude mérite d’être menée pour évaluer l’effet de l’environnement sur la qualité des eaux de consommation et les implications sanitaires dans le secteur d’étude.

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Auteur

1Laboratoire Pierre PAGNEY, Climat, Eau, Ecosystème et Développement (LACEEDE), Département de Géographie et Aménagement du Territoire, Université d’Abomey-Calavi, Bénin, azonheth@gmail.com

 

 

Catégorie de publications

Date de parution
31 déc 2019