L’économie de la Côte d’Ivoire repose essentiellement sur l’agriculture. Elle s’est appuyée sur la spécificité des zones écologiques, dans sa politique agricole et le choix des spéculations. Au Nord, la culture du coton s’est imposée et représente aujourd’hui la principale culture de rente avec une contribution de 1 ,7% dans le PIB de la Côte d’Ivoire et sa part dans les exportations a atteint 7% au début des années 2000 (Y. S. Koffi, 2013, p. 5). En 2018, le coton représente la 4e culture de rente d’exportation, relativement aux ressources générées en Côte d’Ivoire, après le cacao, l’anacarde et l’hévéa (B. Oudin, 2020, p. 7). Selon le FIRCA (2018, p. 37), le coton est cultivé sur 1 035 000 hectares pour environ 350 000 producteurs. Il joue un rôle important dans l’économie et l’équilibre social de la Côte d’Ivoire, notamment dans les régions situées au nord et au centre du pays. Il constitue l’une des principales sources de revenus monétaires des agriculteurs de ces zones et participe de ce fait à la lutte contre la pauvreté (A. Coulibaly, 2021, p. 2).
Introduction
Le poisson joue un rôle primordial dans l’alimentation de la population mondiale qui couvre leur besoin et assure leur sécurité alimentaire grâce à un apport protéique important, évalué à environ 17 % de l’ensemble des protéines animales FAO (2016, p.73).
Introduction
Depuis plusieurs décennies, de nombreuses villes africaines sont confrontées à une urbanisation croissante. En Afrique de l’Ouest par exemple, la population urbaine est passée de 4,6 millions à 72 millions entre 1950 et 2000 (CEPED, 2009 ; p 4). Une dynamique démographique comme celle-ci engendre forcément des défis importants à relever. Parmi ceux-ci la mobilité des personnes est devenue une question préoccupante au fil des années (A J M K KOUAKOU, 2017, p.1). Pour faire face à cette situation inconfortable, la gouvernance urbaine tente de trouver des solutions qui peinent à satisfaire la population. L’une des solutions était de créer des 1960 la Société Abidjanaise de Transport (SOTRA). La SOTRA assure en effet, la mobilité des Abidjanais depuis sa date de création.
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Le phénomène d’urbanisation de la planète constitue un événement démographique, géographique, social, culturel et politique majeur. On estime actuellement que trois habitants de la planète sur quatre vivent en milieu urbain et que deux tiers des citadins de la planète sont des habitants des pays du tiers monde (H. LERIDON, 2020, p.1).
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Le paludisme, un fardeau universel des pays intertropicaux en général et ceux de la zone subsaharienne en particulier, reste et demeure un problème majeur de santé publique de tous les temps. En 2007, 1295659 cas de paludisme ont été notifiés au Niger (S. Faye. 2012, p.11). Au Burkina- Faso, en 2021 sur 22513 consultations, 11077 cas de paludisme ont été enregistrés soit 49,20% (A. Wang, 2022, p. 24). Selon l’OMS (2021, p.9), la région africaine comptabilisait à elle seule 95% des cas de paludisme et 96% des décès dus à cette maladie dans cette région. Concernant le Cameroun, 6228154 cas ont été notifiés dans le rapport du PNLP en 2019 (PNLP, 2019, p. 21).
Introduction
L’extension spatiale des villes est un phénomène inexorable qui mène à l’artificialisation galopante des sols. L’un des facteurs explicatifs de l’extension spatiale des villes au Sud du Sahara, celles de la Côte d’Ivoire en particulier, concerne la pression foncière qu’alimentent les incohérences des politiques publiques et la croissance démographique, avec pour corollaire les nombreuses demandes de terrain à bâtir. Peu maîtrisée, la croissance de l’espace urbanisé produit un tissu urbain très lâche, de plus en plus éloigné du centre de l’aire urbaine dont il dépend (G. Pulliat, 2007, p.14). La ville de Bouaflé n’échappe pas à cette logique urbaine.
Introduction
Le paludisme est un problème majeur de santé publique au Cameroun. En 2018, l’OMS estimait à 6228154 cas et le pays figure parmi les 11 pays au monde ayant le plus lourd fardeau de la maladie (Rapport PNLP, 2019, p.17). Vu la forte morbi-mortalité causée par la malaria au Cameroun, les pouvoirs publics camerounais se sont lancés dans la lutte préventive contre le paludisme. Ils ont ainsi initié la lutte anti-vectorielle à travers les campagnes de distributions gratuites des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) en 2011, 2015, 2016, 2018.
Le monde actuel est en pleine urbanisation. Entre 2016 et 2045, le nombre de citadins devrait augmenter de 50 %. Il passerait de 4 à 6 milliards de personnes. Une grande partie de cette croissance est enregistrée dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire (United Nations, 2015 ; World Bank, 2016). La croissance rapide des villes d'Afrique de l'Ouest en général et celles du Bénin en particulier et la multiplication des zones d’habitations spontanées rendent le problème de l’assainissement urbain particulièrement complexe. Malheureusement, de nombreuses villes sont encore dépourvues de réseaux d’égouts et, même lorsque ces infrastructures existent, elles sont souvent limitées aux quartiers des affaires et aux zones à haut revenu (H. KOUANDE 2006 p 21). Cette situation amène les ménages à se doter de leurs propres installations sanitaires.