degradation

Développement urbain et dégradation du cadre de vie à Korhogo

Introduction

A l’instar des autres pays de l’Afrique, l’urbanisation en Côte d’Ivoire est un phénomène récent marqué par la rapidité de sa croissance. En effet, estimée à 42,5 % en 1998, le taux d’urbanisation est passé 52,5 % en 2021 (B. ZANOU et D. YEO, 2001, p.13 ; RGPH, 2021). Ainsi, le nombre de ville est passé de 10 en 1955 à 519 en 2021. Aujourd’hui près de 2/5ième d’ivoiriens vivent en villes.  Comme toutes les villes ivoiriennes, la ville de Korhogo dans le Nord ivoirien connait une urbanisation galopante. En effet, avec une population de 45 250 habitants en 1975, elle atteint 286 071 habitants en 2021 (RGPH, 1975, 2021). Aussi, sa superficie urbaine qui était de 2 500 hectares en 1985 est passée à 6 450 hectares en 2019 selon le service technique de la mairie (2019).

Activités anthropiques et dégradation du couvert végétal dans la Sous-préfecture de Korhogo

Introduction

La dégradation continue du couvert végétal en Afrique de l'ouest est en partie due à l’agriculture, à la croissance démographique et aux facteurs climatiques (L. BAMBA et al, 2010, p22). A l’instar des autres pays africains, la Côte d’Ivoire, dès le début de son indépendance en 1960, a axé son développement économique et social sur l’agriculture et l’exploitation forestière (C. BIGOT et al, 2005, p16). Menée à la fois au niveau industriel et artisanal, la forte pression des activités agricoles a accentué la destruction du couvert végétal (M.S. TIEBRE et al, 2016, p43). La Côte d’Ivoire a perdu ainsi environ 85% de sa couverture forestière au cours de ces cinquante dernières années (R. F. LAUGUINE, 2007, p. 472).

Effets de l’érosivité des pluies sur la piste Moutélé-Makala dans la Sous-préfecture de Yamba au sud du Congo Brazzaville et la quantification des formes d’érosion

Introduction

La dégradation des routes par l’érosion hydrique constitue, l’un des problèmes environnementaux les plus préoccupants dans des pays en voie de développement. La route Moutélé-Makala dans la Sous-préfecture de Yamba au sud du Congo Brazzaville, connait ces 30 dernières années une dégradation accélérée due à l’érosion hydrique. L’amélioration du réseau routier est l’un des piliers du développement socio-économique et de lutte contre la pauvreté. Aussi, nous d’avis avec B.A. Mayima et al. (2019, p.122) pour noter que la route est considérée comme l’un des éléments sur lesquels repose le développement socio-économique d’un pays. Ainsi, l’amélioration des infrastructures routières en milieu rural est une stratégie qui vise à rétablir la mobilité en milieu rural. La mauvaise qualité de transport entrave l’écoulement de la production, le déroulement des activités commerciales et l’accès aux services socio-économiques confinant ainsi les résidents ruraux dans une agriculture de subsistance, dans des conditions de vie précaires et d’isolement. Cette réalité a poussé la République du Congo Brazzaville à adopter une politique visant à améliorer le réseau routier par la construction de plusieurs nouvelles routes.