destruction de la nature

Extension urbaine et protection de la nature : L’expérience mitigée de Brazzaville

Introduction

Les mouvements migratoires, la baisse de la mortalité et l’augmentation de la fécondité concourent à l’évolution démographique urbaine mondiale à un rythme exponentiel. En effet, le nombre des individus vivants dans les villes qui était de 14% en 1900 et de 28% en 1950 est passé à 55% de nos jours (Banque Mondiale, 2019, p. 13). Cette croissance de la population trop rapide a pour conséquence la conquête des espaces à bâtir. Cette conquête se fait, cependant, de façon anarchique et accélérée dans les villes des pays en développement notamment. L’extension anarchique de ces villes est le résultat de l’absence d’une bonne politique d’urbanisation qui entraîne un déphasage entre l’extension spatiale et l’implantation des équipements adéquats et des infrastructures. L’inégale distribution de la voirie et son mauvais état occasionnent une déconnexion ou une connexion insuffisante des quartiers périphériques au réseau routier et, par conséquent, l’enclavement ou le semi-enclavement des quartiers.