Urbanisation et cadre de vie de la population de la ville de Bocanda

Résumé

Bocanda est une ville située au centre de la Côte d’Ivoire, précisément dans la région du N’ZI, entre le 7o03’49’’ de latitude nord et 4o29’57’’ de longitude ouest qui a bénéficié très tôt du boom du café-cacao et elle a été longtemps une ville prospère. L’objectif de cette étude est d’analyser les conditions de vie et le cadre de vie de la population de Bocanda. Cette étude s’appuie sur la recherche documentaire à travers la consultation d’articles scientifiques et d’ouvrages spécifiques. La recherche documentaire a été complétée par l’enquête de terrain. Il en est ressorti, malgré les investissements réalisés dans le domaine de la voirie, des équipements socio-collectifs, de l’urbanisme et de l’habitat par les collectivités territoriales avec l’appui de l’Etat central, cette ville a du mal à amorcer son développement et à satisfaire les besoins  de la population. Les populations vivent dans les conditions difficiles et leur cadre de vie est dégradé. La population de la ville de Bocanda fait face à un déficit d’eau potable. Seulement 2,6% des riverains ont accès à l’eau potable. Les équipements socio-économiques manquent dans la ville. Le réseau routier est dégradé, seulement 6,5 km de bitume dans la ville.

Abstract

Bocanda is a town located in the center of Côte d'Ivoire, precisely in the N'ZI region, between 7o03'49 '' North latitude and 4o29'57 '' West longitude which very early benefited from the boom in coffee-cocoa and it was a prosperous city for a long time. The objective of this study is to analyze the living conditions and the living environment of the population of Bocanda. This study is based on documentary research through consultation of scientific articles and specific books. The documentary research was supplemented by the field survey. Despite the investments made in the field of roads, socio-collective equipment, town planning and housing by local authorities with the support of the central State, this city is struggling to start its development and to meet the needs of the population. The populations live in difficult conditions and their living environment is degraded. The population of the town of Bocanda faces a shortage of drinking water. Only 2.6% of residents have access to drinking water. Socio-economic facilities are lacking in the city. The road network is degraded, only 6.5 km of asphalt in the city

Introduction

L’urbanisation de l’Afrique a débuté effectivement avec la conquête coloniale européenne au début du XX siècle, mais ne prend son essor que dans les années 1950 pour atteindre en 2004, 31% de la population du sous-continent avec de nombreuses agglomérations de plus d’un million d’habitants (D. XAVIER, 2005, P.185). Une croissante exceptionnelle de leur taille en un demi-siècle, comme la concentration de la population dans quelques villes capitales, renforcent leur poids, au point que l’on a pu dire qu’elles soutenaient le développement.

 En moins d’un demi-siècle, la Côte d’Ivoire est passée du statut de pays rural à celui de pays à tendance urbanisé (K. ATTA, 2001, p. 14) avec un taux de 50,3 % en 2014 (RGPH, 2014). La prospérité économique qu’a connu la Côte d’Ivoire de 1960 à 1980 a été un facteur accélérateur de son urbanisation. En effet, en 1960 la quasi-totalité de l’Afrique se décolonise et cette situation nouvelle commande la prise en main par les pays africains de leur propre destin dans les domaines économiques, politiques, sociaux et culturels. La Côte d’Ivoire pour sa part a opté pour les cultures de rentes pour amorcer le processus de développement du pays et une politique volontariste en matière d’aménagement du territoire avec l’État comme principal acteur (K. ATTA, 2014, p.35). Cela va favoriser une accélération du processus de développement du pays par la mise en place d’infrastructures, équipements et la multiplication du nombre de ville.  Certaines villes comme Bocanda vont constituer des pôles d’attraction au niveau administratif dans la région du N’zi. A partir de 1980, le pays va connaitre une baisse chronique des ressources budgétaires du fait de la crise économique (Acte de la journée de l’APAD, 2004, p. 78). Il a donc été proposé la redistribution des compétences aux instances locales afin d’apporter des réponses plus efficaces aux besoins des populations. Ainsi, à l’approche traditionnelle marquée par l’omniprésence de l’Etat se substitue un programme nouveau de partage de compétence incluant une approche plus participative des populations locales dénommé décentralisation. C’est un transfert de compétences de l’Etat aux collectivités locales et cela dans la logique d’associer les populations à la prise en charge de leur destin et de l’amélioration de leurs conditions et cadre de vie. Cette politique a été adoptée par l’Etat afin de réduire les disparités régionales, promouvoir les ressources des collectivités et amorcer ainsi leur développement. Malgré les investissements réalisés par la municipalité de Bocanda   conformément au décret n°82-1092 du 24 septembre 1982, au niveau de la voirie, des réseaux divers (VRD) et les équipement-socio collectifs, la ville de Bocanda est sous-développée. Cette étude se propose d’analyser les conditions de vie et le cadre de vie de la population de Bocanda. Pour atteindre cet objectif, une méthodologie est adoptée.

1-Méthode et matériels

1-1-Présentation de la zone d’étude

Bocanda est située au Centre de la Côte d’Ivoire précisément dans la région du N’ZI entre le 7o03’49’’ de latitude Nord et 4o29’57’’ de longitude Ouest (figure 1).

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Il est frontalier des départements de Dimbokro et Bongouanou dans sa partie Sud, à l’Est le département de Daoukro, à l’Ouest celui de Didiévi et au Nord le département de M’Bahiakro. 

1-2- Méthodes de collecte des données

Pour collecter les informations nécessaires à l’élaboration de cette étude, plusieurs techniques ont été utilisées à savoir la recherche documentaire, l’inventaire, l’observation directe et l’enquête de terrain.

1-2-1- La recherche documentaire

 À ce sujet, il a été nécessaire d’avoir recours à plusieurs centres de documentation et instituts de recherches particulièrement l’Institut de Recherche et de Développement (IRD) et Institut de Géographie Tropicale (IGT). Dans ces instituts nous avons lu des ouvrages qui sont en rapport avec l’urbanisation, l’aménagement, le développement urbain et le cadre de vie.

1-2-2-L’observation directe

Cette technique a consisté essentiellement à parcourir la ville pour faire des visites de terrain. Elle a permis dapprécier l’état des équipements, des infrastructures de base, les habitats, les services urbains et les activités économiques dans la ville.

Au cours de ces visites sur le terrain, nous avons eu comme instruments de travail, un fond de carte, un bloc-notes et un appareil photographique. Les observations faites ont été consignées dans le bloc-notes.  Pour illustrer certains phénomènes, des prises de vue ont été effectuées.

1-2-3-L’inventaire

C’est une opération de dénombrement qui permet de connaître le nombre exhaustif d’équipements, des services urbains et des branches d’activités de la ville de Bocanda. Elle a consisté à parcourir tous les quartiers de la ville et à faire l’inventaire de tous les équipements socio- collectifs tels que les écoles et les centres de santé, les équipements sportifs et culturels, à comme le stade, les églises, les mosquées et les bibliothèques et les types d’habitats (traditionnel, colonial, évolutif de cour et résidentiel).

1-2-4- L’enquête par questionnaire

Cette enquête vise à recueillir les informations relatives aux conditions et aux cadres de vie de la population. À ce sujet, un questionnaire a été adressé aux chefs de ménages.

La première phase de lenquête a consisté à sonder le nombre de chefs de ménages des quartiers Mamadougou, Résidentiel, Bokpli et Blaidy sur la base des résultats du recensement général de la population et de lhabitat (RGPH) de 2014. Le nombre de chef de ménage à Bocanda est estimé à 3073 (RGPH, 2014).

 La méthode d’échantillonnage utilisé pour mener cette enquête est le choix raisonné. Les chefs de ménage ont été sélectionnés sur la base des critères suivants :

  • le nombre d’année de résidence dans la ville ;
  • l’âge du chef de ménage ;
  • le statut du chef de ménage (propriétaire ou locataire);
  • la profession du chef de ménage.

Nous avons enquêté au total 307 chefs de ménage c’est-à-dire 1/10ème des chefs de ménage. 1/10ème des chefs de ménage est représentatif et nous a permis d’avoir les informations nécessaires concernant les ménages. Le tableau1 donne la taille de l’échantillon des chefs de ménages.

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2- Résultats

2-1-Les principales phases de l’étalement de la ville de Bocanda 

Bocanda, de son vrai nom Bokpli fut fondé en 1905. C’était un poste militaire créé en 1905 dans l’ancien cercle du N’Zi-Comoé. L’étalement de la ville de Bocanda s’est fait, par simple juxtaposition de lotissements et s’est fait sur plusieurs périodes (figure 2).

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2-2-Les différents secteurs d’investissements réalisés par la municipalité de Bocanda

 Les réalisations faites par les autorités municipales de Bocanda concernent les domaines suivants :

- les infrastructures routières ;

-les équipements économiques ;

-les équipements socio-collectifs.

Ces différents domaines ont été de façon générale les secteurs dans lesquels les autorités municipales ont investi selon leurs ressources financières.

2-2-1-Les infrastructures routières réalisées par les collectivités territoriales insuffisantes

 La municipalité a réalisé des investissements dans le domaine de la voirie et les réseaux divers (tableau 2) afin d’améliorer les conditions de vie et de moderniser le cadre de vie de la population de Bocanda.

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Les actions de la municipalité dans le domaine de la voirie concernent la réhabilitation du réseau routier existant à travers le reprofilage des voies de la commune et l’ouverture de nouvelles voies dans les nouveaux quartiers.  La ville de Bocanda souffre d’une insuffisance de voies bitumées (figure 3).

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En effet, la ville  dispose 5,6 km de voie bitumées  (enquêtes, 2021) qui part de l’hôpital général (quartier Mamadougou à l’entrée Ouest de la ville) jusqu’au lycée moderne (quartier Résidentiel l à l’entrée Est de la ville). En dépit des investissements de la municipalité. Les investissements réalisés par la municipalité dans le domaine du réseau routier s’élèvent à 10 630 000 FCFA de 1995 à 2004 (Mairie, 2018), ce montant est insuffisant face aux besoins exprimés dans le domaine de la voirie.

2-2-2-Les équipements socio-collectifs réalisés par les collectivités territoriales de Bocanda Les investissements au niveau des équipements socio-collectifs concernent les points suivants : la construction du foyer polyvalent, la construction du centre social, les dispensaires et le stade municipal (figure 4).

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Les investissements dans les équipements socio-collectifs ne sont pas les priorités des autorités municipales de Bocanda.  La ville regorge d’équipements socio-collectifs qui ne répondent pas aux besoins de la population. Le tableau 3 ci-dessous présente les investissements des équipements socio-collectifs réalisés par la municipalité de Bocanda.

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2-2-3- Un déficit d’adduction en eau potable dans la ville de Bocanda

L’eau source de vie est un bien rare pour les populations de Bocanda. Le tableau 4 met en relief les sources d’approvisionnement en eau à Bocanda.

Tableau 4 : source d’approvisionnement en eau à Bocanda

Nom du quartier

              Source d’approvisionnement

Courante

Pompe

Puits

Bokpli

2,7%

28,3%

70%

Blaidy

2,1%

37,9%

 60%

Résidentiel

36%

 12 ;7%

51,30%

Mamadougou

5,3%

12%

72,7%

Source : nos enquêtes, 2021

L’analyse du tableau 4 montre que dans les quartiers de la ville de Bocanda, le puits est la source principale approvisionnement en eau. La ville bénéficie d’un forage d’une capacité totale de 20 m3/h, d’un château d’eau d’une capacité de 200 m3 et d’un réseau de canalisation d’eau potable de 23 595 mètres linéaires. Les besoins en eau potable sont énormes dans la ville de Bocanda. L’enquête a révélé que 79% des ménages de la ville n’ont pas accès à l’eau potable.  

2-2-4-Des équipements sanitaires limités

Le niveau d’encadrement sanitaire sapprécie à travers lexistence d’établissements sanitaires dans une localité. La pyramide sanitaire sarticule autour de trois niveaux : les niveaux primaires, secondaires et tertiaires. Les formations sanitaires de la ville de Bocanda se composent essentiellement d’un l’hôpital général, d’un dispensaire urbain confessionnel, d’une maternité privée, d’un district sanitaire et d’une officine de pharmacie (Figure 5).

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Les investissements réalisés par la municipalité dans le domaine des équipements sanitaire concernent la construction d’une morgue, de la clôture de la morgue, d’un abri à la morgue, l’achat de véhicules et de don en médicaments (tableau 5). Les 2/3 des ménages interrogés n’ont pas accès aux soins de santé car il y a une insuffisance de centre de santé.

Fig10_10.png

2-2-5-La vétusté des services administratifs de Bocanda

Les services administratifs publics et parapublics de différentes catégories sont présents à Bocanda. De par sa vocation de chef-lieu de département et de commune, la ville regorge la plupart des infrastructures nécessaires à la vie du département. Elle concerne la Préfecture et la Sous- préfecture dont les locaux sont situés à Mamadougou. En plus de cette administration générale, il existe un certain nombre de directions régionales dont les plus importantes sont celle de l’Agriculture, de la Construction et de l’urbanisme, de l’Enseignement, de la Production animale, des sports et loisirs, de la Santé et de la lutte contre le SIDA, du Trésor public et des impôts. Quant aux collectivités décentralisées, la ville de Bocanda compte une seule. Il s’agit de la mairie située au quartier Résidentiel. Les locaux abritant la plupart des services administratifs sont vétustes (photo 1).

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2-2-6-Les investissements réalisés dans le domaine de l’urbanisme et de l’habitat par la collectivité

Le domaine de l’urbanisme et de l’habitat fait partie intégrante des compétences transférées par l’État aux collectivités locales. Les différents conseils municipaux qui se sont succédés à la mairie de Bocanda ont entrepris une série d’investissements dans le domaine de l’aménagement urbain. De 1995 à 2017, la municipalité a investi 19 830 000 F CFA dans l’aménagement urbain (Mairie de Bocanda, 2017) afin d’améliorer les conditions de vie de la population. Quant à la construction des habitations, la municipalité a investi 91 000 000 F CFA entre de1996 à 2009 (Mairie de Bocanda, 2017). Malgré les investissements réalisés par la municipalité dans la réalisation des habitations moderne de la ville, 90 % des ménages occupent des habitations évolutives voir (photo 2).

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3-Discussion

La présente étude a permis de mettre en lumière les conditions et le cadre de vie de la population de Bocanda. Les résultats révèlent une insuffisance d’infrastructures routières, un déficit d’adduction en eau potable et des équipements sanitaires limités. Les populations de Bocanda vivent dans les conditions difficiles et leur cadre de vie reste précaire. Le développement local est un processus mis en œuvre afin d’améliorer les conditions du cadre de vie des populations et permettre le développement des collectivités (B. WADJA. 2020. P.34). Cependant, les efforts d’investissements entrepris par les municipalités en particulier celle de Bocanda n’ont pas donné de résultats escomptés. La ville ne dispose pas de marché moderne (E. KOUADIO. 2021. P.9) aussi le transport urbain n’est pas développé à Bocanda. La ville dispose une seule gare routière située au Centre-ville où sont installées les deux compagnies de transport ATK et CTB. Ces compagnies assurent la liaison Bocanda-Abidjan ainsi que les zones ouest et sud-ouest du pays qui accueillent une forte communauté originaire de Bocanda.  A. N’GUESSAN (2003. P.34), soutient que les problèmes de cadres et conditions de vie en milieux urbains résident dans l’insuffisance du drainage, de l’assainissement, de la collecte et du traitement des déchets domestiques. L’insalubrité du cadre de vie des populations de Bocanda est dû à la dégradation et à l’insuffisance des réseaux d’assainissement et de la voirie. Le Plan National d’Action pour l’Environnement (PNAE 1996-2010) fait un diagnostic des facteurs de la dégradation du cadre de vie, notamment dans le district d’Abidjan, selon ce plan, le dépôt de coffres d’ordures à ciel ouvert ou leur inexistence dans les quartiers précaires, tout comme l’insuffisance des centres de groupages sont à l’origine de la détérioration de l’environnement. Quant à P. SEU (1992.P.45), l’habitat précaire est en soi source de dégradation du cadre de vie. Pour l'auteur, les matériaux de construction, le niveau de vie dans ces endroits défavorisés ne militent pas en faveur d’un environnement sain. La présence de nombreuses latrines mal entretenues, des excréments humains et animaux ainsi que des ordures ménagères favorisent ou du moins servent de gîte aux agents pathogènes. Ces propos sont corroborés par ceux de M.YAO (1994.P.231). Selon ces auteurs, la pauvreté, l’absence ou l’insuffisance d’éducation et d’hygiène environnementale s’entremêlent pour dégrader la situation environnementale. A. HAUHOUOT (2002.P. 24), fait reconnaître que les réalisations communales au cours des dix (10) dernières années n’ont pas permis de résoudre à hauteur souhaitable, les problèmes majeurs des communes : la dégradation de la voirie, l’insuffisance ou l’inefficacité des dispositifs d’assainissement, la faiblesse des équipements socio-collectifs. Selon S. YOBOUE (2012. P. 283), à Daloa, la préoccupation en eau potable est alarmante tant en ville que dans les villages de la commune. La ville de Daloa, dont le réseau dessert aussi douze (12) autres villages, est alimentée à partir de l'eau de surface provenant de la rivière LOBO située à 26 km. La qualité de l'eau, constitue un problème pour les populations de la cité des Antilopes. Bocanda, comme la plupart des communes de la Côte d’Ivoire est confrontée à d’énormes difficultés financières. En effet, les ressources financières nécessaires pour assurer les charges au niveau local sont insuffisantes quand elles ne sont pas simplement inexistantes. Le niveau de recouvrement des taxes et impôts demeure très bas dans l'ensemble et présente un caractère changeant d’une année à une autre (Mairie de Bocanda, 2017). Cette situation empêche la commune d’accomplir la mission qui lui est dévolue dans la gestion des compétences transférées. Pour T. GOZE (2014), la croissance urbaine et démographique a engendré la dégradation du cadre de vie.

Conclusion

Au terme de notre analyse, il ressort que Bocanda est une ville bloquée dans son essor de développement. Malgré les investissements réalisés dans le domaine de la voirie, des équipements socio-collectifs, de l’urbanisme et de l’habitat par les collectivités territoriales avec l’appui de l’Etat central, cette ville a du mal à amorcer son développement et à satisfaire les besoins de la population. Les populations vivent dans les conditions difficiles et leur cadre de vie est dégradé. La population de la ville de Bocanda fait face à un déficit d’eau potable. Seulement 2,6% des riverains ont accès à l’eau potable. Les équipements socio-économiques modernes sont attendus dans la ville. Le réseau routier est dégradé, seulement 6,5 km de bitume dans la ville. Face à l’incapacité des pouvoirs publics à gérer ces diverses dégradations, des solutions s’imposent et se résument en des stratégies et programmes d’action afin d’offrir un cadre et des conditions de vie décents aux nombreuses populations. Dans cette optique, des études pourront être abordée sur des stratégies multisectorielles d’amélioration de la qualité de vie des populations de Bocanda. Les résultats s’apparentent à ceux publié par E. KOUADIO (2021, P. 130.) et A. DIABAGATE (2015, P.428).

Références bibliographies

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Contrôle de la collecte des ordures ménagères, du balayage des voies

 Et du curage des caniveaux de la commune de Yopougon, mémoire de DEA, 62P.

APAD, 2004, les ressources du développement local, ISTED, 119 P.

ATTA Koffi (2014), les autochtones à l’épreuve du développement d’une ville secondaire de

la Côte d’Ivoire, l’exemple des adjoukrou à Dabou, European Scientific, journal édition, P.17.

GOZE Thomas (2014), Conditions et cadre de vie de la population de Yopougon, IGT,

Université Felix Houphouët Boigny de Cocody, Thèse unique, de doctorat, 336P.

HAUHOUOT Asseypo (2002), Développement, aménagement, régionalisation en Côte d’Ivoire. EDUCI, Abidjan, P.213.

KOUADIO Ernest (2021), Bocanda, Etude d’une ville en crise, Editions Francophones Universitaires d’Afrique vol.1 No.1, P.14.

XAVIER Durang (2005), la ville en Afrique est une création coloniale, Editions Belin, P.390.

WADJA Bérenger (2020), les actions des acteurs territoriaux dans le développement local de Bocanda (Côte d’Ivoire), Revue d’étude et de recherche interdisciplinaire en sciences sociale, P.15.

YOBOUE Stephane (2012), Etude géographique comparative des trois communes Ivoiriennes : Bondoukou, Daloa et Taabo,, IGT, Université Felix Houphouet, Université Felix Houphouët Boigny de Cocody, Thèse unique de doctorat, P.377.

 

 

 

Auteur

1Enseignant-Chercheur, Institut de Géographie Tropicale- Université Félix Houphouët, ernestkouadio.ci2012@yahoo.fr

Fichiers

Catégorie de publications

Date de parution
31 déc 2021