dynamique spatiale

Dynamique des paysages, services écosystémiques dans la réserve de biosphère transfrontalière du delta du fleuve Sénégal (RBTDS) : cas des communes de Ndiébéne Gandiol et de Diama.

Introduction

L’approche écosystémiques consiste en une gestion intégrée reconnaissant toute la gamme des interactions dans un système, les actions anthropiques plutôt que de considérer séparément, les problèmes, les espèces ou les services écosystémiques (L. VASSEUR et R. SIRON, 2019, p.6). La RBTDS est caractérisée, comme le reste de la vallée et du Delta du Sénégal par une forte irrégularité pluviométrique et une variété climatique marquée par de fortes températures qui varient entre 25°C et 35 °C selon les périodes de l’année (D. D. BA, 2018, p. 67 ; Ba et al. 2018, p.65 ; C. FAYE et al., 2019, p. 113 ; D. CISSOKO et al., 2019). Ainsi, le delta est marqué par l’aridité du fait de sa pluviométrie relativement faible et des températures élevées.

Dynamique des activités transfrontalières dans les communes de Save et de Ouesse au Bénin

Introduction

Les frontières sont un élément constitutif majeur de tout Etat (PNDEF, 2013, p.14). « Elles représentent généralement pour  les nations des espaces névralgiques et ont toujours été et demeurent sources de conflits dans plusieurs régions du globe. Lieux par excellence des échanges commerciaux, elles jouent aussi un grand rôle dans la maitrise de la sécurité de tout Etat, étant donné que des criminels de plus en plus se déplaçant d’un pays à un autre sont tenus de transiter par ces lignes de démarcation. Ainsi, dans ses fonctions, la frontière joue un rôle de traduction, de régulation, de différenciation et de relation » (B. DILLE, 2000, p.46). « Fréquemment tracées au cordeau ou appuyées sur des supports oro-hydrographiques, celles africaines ont marqué le commencement d'un long processus d'étatisation de l'espace et le compartimentage du continent noir par de nouvelles barrières, cadre du contrôle et de la souveraineté de l'Etat » (K. BENAFLA, 2002, p.7). Les frontières

Urbanisation de la Côte d’Ivoire : analyse spatiale de la dynamique urbaine des origines à nos jours

Introduction

L’urbanisation est un phénomène historique qui traduit une modernisation des sociétés humaines (MEMPD, 2006, p. 71). Elle est caractérisée par une création de villes dont la dynamique se manifeste par une poussée démographique et territoriale. Créés à partir de comptoirs commerciaux et de postes militaires pour les besoins de l’exploitation et l’administration de la colonie (1893-1955), les villes de Côte d’Ivoire ont connu après l’indépendance (en 1960), un accroissement rapide. Ainsi, en un demi-siècle, le nombre de villes a-t-il été multiplié par 50 (de 10 en 1955 à 512 en 2018) et la population urbaine multipliée par 34 (de 331 000 en 1954 à 11 408 413 en 2014) selon le MEMPD (2006, p.73), et l’INS (2014). Depuis 2014, 50,3% de la population ivoirienne sont urbanisés (INS, 2014). Mais, si l’urbanisation s’appuie sur une croissance des villes anciennes et une érection de grosses bourgades en centres administratifs, la création, la répartition et l’évolution des villes sur le territoire révèlent des déséquilibres qui interrogent sur la politique urbaine nationale. Comment s’opère la dynamique urbaine sur le territoire ivoirien ? Qu’est-ce qui explique les disparités spatiales qui accompagnent l’urbanisation du pays ? Telles sont les questions auxquelles le présent article tente de répondre.