Introduction
L’accessibilité effective aux infrastructures sanitaires résulte d’une couverture universelle (OMS, 2013). Cette couverture prend en compte tous les déterminants de l’accessibilité aux structures sanitaires. En Côte d’Ivoire, d’importants efforts ont été déployés par les autorités sanitaires afin d’améliorer les conditions d’accessibilité aux infrastructures sanitaires. Ces efforts sont faits selon P. TUO (2018, P 16) dans l’optique du postulat selon lequel un meilleur accès aux services de santé conduit à une utilisation plus appropriée, c’est-à-dire généralement plus fréquente et partant un meilleur état de santé de la population.
Introduction
En Afrique au sud du Sahara, l’agriculture revêt une importance vitale car elle constitue la principale occupation des communautés qui y tirent les ressources alimentaires et les revenus monétaires. Toutefois, cette agriculture demeure essentiellement pluviale donc extrêmement dépendante de la saison des pluies. Ainsi, cette « agriculture dont l’économie de plusieurs pays et la sécurité alimentaire des populations en dépendent, est affectée par les perturbations climatiques en raison de son caractère essentiellement pluvial » (I. YOLOU et al., 2017, p. 21). Les travaux de M. DIOMANDE et al. (2013, p. 134) ont également conclu que « l’agriculture pluviale des pays ouest-africains comme la Côte d’Ivoire, est exposée à de nombreux problèmes dont la baisse de rendement, à l’inadéquation entre le calendrier agricole paysan et le statut pluviométrique et à la perte de semences ».
Introduction
La question de l’assainissement préoccupe au plus haut niveau les autorités mondiales. C’est dans cette optique que l’assainissement a été ajouté en 2002 lors du Sommet mondial du développement durable de Johannesburg comme une des cibles du 7ème Objectif du Millénaire pour le Développement (C. L. JALLÉ et D. DÉSILLE, 2008, p. 2).
Malgré la prise en compte de cette question au niveau international, force est de constater que l’assainissement bien qu’englobant de multiples enjeux (santé publique, développement économique et social, préservation de l’environnement, etc.), près d’une personne sur trois ne dispose toujours d’aucun système d’assainissement amélioré en 2015 (F. NAULET, J. GABERT, M. LEMENAGER, 2016, p. 17).
Introduction
La conférence de Rio, tenue en juin 1992 à Rio de Janeiro, a établi la feuille de route d’un partenariat mondial sur le développement durable. L’Agenda 21, issu de cette conférence a encouragé la prise en compte des savoirs locaux, comme tremplin pour un développement durable (B. E. DIALLA, 2004, p. 4). Dès lors, plusieurs rencontres internationales sont organisées autour de ce concept.
Au regard de leurs répercussions immédiates et durables sur les composantes naturelles et sur les sociétés humaines, la problématique des changements et/ou des variabilités climatiques est au centre des préoccupations des scientifiques et des décideurs politiques dans le monde (A.M. Kouassi et al., 2010, p.2). En effet, en plus du réchauffement thermique global (GIEC, 2014, p.20), l’Afrique de l’Ouest, y compris le Bénin, est caractérisée par une réduction de 10 à 25 % des cumuls annuels des pluies entre 1951 et 2010 (GIEC, 2014, p.8). A cela s’ajoute une fréquence accrue des évènements hydro-climatiques extrêmes. Plutôt, J.M. Paturel et al. (1997, p. 29) avaient déjà constaté qu’en Afrique de l’Ouest, les régimes pluviométriques ont subi d'importantes modifications qui se traduisent par la diminution des hauteurs annuelles précipitées pouvant atteindre 20 à 25 % entre 1950 et 1990. Les mêmes auteurs ont indiqué que la baisse des pluies affecte toutes les saisons avec un glissement des isohyètes vers le sud et une modification des régimes pluviométriques. Même si des marches d’incertitudes subsistent sur les résultats de projections, cette tendance devrait se poursuivre au cours des prochaines années en Afrique Occidentale (GIEC, 2014, p.23).
Au Bénin, les conclusions de plusieurs auteurs rapportées par E. Ogouwalé. et al. (2018, p. 278) confirment que :