Côte d’Ivoire

Coût des matériaux de construction et production de logements dans la ville de Bouaké (Côte d’Ivoire)

Introduction

 

Les matériaux de construction sont d’une utilité importante dans la production des logements. Ils servent à la réalisation des ouvrages tant bien en béton qu’en métallique ainsi que diverses nécessités (T. BOUBEKEUR, 2017, p. 6). Cependant, fort est de constater que le prix subit une augmentation incessante sur le marché. C’est le cas du sac de ciment dont la flambée du prix est remarquable en Belgique entre 2020 et 2024 avec un taux supérieur à 83,05% (VERTUOZA, 2024, p. 1).

En Afrique, notamment au Sénégal, l’augmentation mensuelle du prix des matériaux pour le  revêtement des murs et du sol est chiffrée à 0,1% en 2024 (Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie, 2025, p.1). En Côte d’Ivoire en générale et à Bouaké en particulier, la hausse des coûts des matériaux de construction est aussi observée. Cette réalité impacte la qualité et la production de logements à l’origine de la hausse du coût des loyers.

Étude géographique des investissements directs Chinois dans la ville d’Abidjan (Côte d’Ivoire)

Introduction

En dépit du cycle d’instabilité sociopolitique qu’a connu la Côte d’Ivoire, à savoir le coup d’État de 1999, la crise politico-militaire de 2002 et la crise post-électorale de 2011, ayant conduit à une récession économique, les relations diplomatiques bilatérales sino-ivoiriennes connaissent, depuis 1983 jusqu’à ce jour, une avancée exponentielle (P. R. SEKA et K. C. KOUAKOU, 2008, p. 2). Les diverses réformes entreprises par la Côte d’Ivoire, visant à permettre au territoire national de répondre aux exigences des investissements étrangers et à renforcer l’attractivité du pays, ont contribué à la consolidation de ces relations sino-ivoiriennes. Il s’agit notamment de l’adoption d’un nouveau Code des investissements, de la création d’un tribunal de commerce, ainsi que de la mise en place d’un Centre de Promotion des Investissements (B. S. DEMBELE et M. MACHRAFI, 2021, p. 2).

La contribution de la pêche artisanale à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes dans la sous-préfecture de Bocanda (centre de la Côte d’Ivoire)

Introduction

Dans le monde, la pêche et l’aquaculture sont des activités qui jouent un rôle essentiel dans les moyens d’existence de millions de personnes dans le monde et contribuent à la sécurité alimentaire des ménages ainsi qu’à la réduction de la pauvreté (FAO, 2009, p. 3). En 2014, la production halieutique mondiale (hors plantes aquatiques) a été au total de 167,2 millions de tonnes, dont 93,4 millions de tonnes issues des pêches de capture et 73,8 millions de tonnes issues de l’aquaculture (FAO, 2016, p. 8).

Etude de la productivité des systèmes de cultures du coton dans le département de Korhogo en Côte d’Ivoire

Introduction

L’économie de la Côte d’Ivoire repose essentiellement sur l’agriculture. Elle s’est appuyée sur la spécificité des zones écologiques, dans sa politique agricole et le choix des spéculations. Au Nord, la culture du coton s’est imposée et représente aujourd’hui la principale culture de rente avec une contribution de 1 ,7% dans le PIB de la Côte d’Ivoire et sa part dans les exportations a atteint 7% au début des années 2000 (Y. S. Koffi, 2013, p. 5). En 2018, le coton représente la 4e culture de rente d’exportation, relativement aux ressources générées en Côte d’Ivoire, après le cacao, l’anacarde et l’hévéa (B. Oudin, 2020, p. 7). Selon le FIRCA (2018, p. 37), le coton est cultivé sur 1 035 000 hectares pour environ 350 000 producteurs. Il joue un rôle important dans l’économie et l’équilibre social de la Côte d’Ivoire, notamment dans les régions situées au nord et au centre du pays. Il constitue l’une des principales sources de revenus monétaires des agriculteurs de ces zones et participe de ce fait à la lutte contre la pauvreté (A. Coulibaly, 2021, p. 2).

Commercialisation du poisson dans les supermarchés et sécurité alimentaire dans la commune de Cocody

Introduction

Le poisson joue un rôle primordial dans l’alimentation de la population mondiale qui couvre leur besoin et assure leur sécurité alimentaire grâce à un apport protéique important, évalué à environ 17 % de l’ensemble des protéines animales FAO (2016, p.73).

Impact de l’avènement de la SOTRA sur le revenu de ses usagers dans la ville de Bouaké (Centre de la Côte d’Ivoire)

Introduction

Depuis plusieurs décennies, de nombreuses villes africaines sont confrontées à une urbanisation croissante. En Afrique de l’Ouest par exemple, la population urbaine est passée de 4,6 millions à 72 millions entre 1950 et 2000 (CEPED, 2009 ; p 4). Une dynamique démographique comme celle-ci engendre forcément des défis importants à relever. Parmi ceux-ci la mobilité des personnes est devenue une question préoccupante au fil des années (A J M K KOUAKOU, 2017, p.1). Pour faire face à cette situation inconfortable, la gouvernance urbaine tente de trouver des solutions qui peinent à satisfaire la population. L’une des solutions était de créer des 1960 la Société Abidjanaise de Transport (SOTRA). La SOTRA assure en effet, la mobilité des Abidjanais depuis sa date de création.

Réforme éducative et défis d’intégration du système d’éducation coranique en Côte d’Ivoire

Introduction

L’enseignement islamique ou école coranique, structure religieuse et éducative des sociétés musulmanes a été longtemps non institutionalisé, non reconnu par le système éducatif de l’Etat ivoirien. D’abord, plus prononcé dans le Nord de la Côte d’Ivoire (I. BINATE, 2012, p. 228), la pratique s’est ensuite étendue sur le reste du territoire. A l’instar de l’offre éducative en Afrique subsaharienne, celle du pays a été orientée vers l’institution scolaire de type occidentale au détriment de la formation islamique d’éducation ayant ses marques sur le continent déjà au XIe siècle (A. DIA et al., 2016, p. 2). En Côte d’Ivoire, la forme ‘’traditionnelle’’ qui s’était rependue était l’éducation coranique appelée ‘‘dougouman kalan’’1. Elle repose essentiellement sur l’apprentissage du Coran et de la langue arabe. Cette dernière a vu l’avènement de formes ‘‘évoluées’’. Les structures islamiques d’éducation répandues sur le territoire ivoirien se présentent sous quatre types : l’éducation coranique, le médersa ou madrassa (UNICEF, 2019, p.14) l’enseignement franco-arabe, l’enseignement confessionnel islamique dont les contenus peuvent relativement varier d’une institution à une autre.

L’insalubrité, facteur dégradant de l’attractivité touristique du littoral est de la Côte d’Ivoire

Introduction

L’ONU a proclamé l’année 2017 comme étant celle du tourisme durable et l’a intégré parmi les objectifs de développement durable (ODD). En effet, trois des dix-sept ODD mettent en exergue l’intérêt du tourisme dans le développement durable du globe terrestre. Il s’agit des objectifs numéros 8 (travail décent et croissance économique), numéro 12 (consommation et production responsable) et numéro 14 (vie aquatique). Cette stratégie est initiée afin de stimuler un tourisme responsable de la part des acteurs et visiteurs. En effet, le tourisme durable tient compte de ses impacts économiques, socio-culturels et environnementaux. En outre, l’OMT a établi le code d’éthique du tourisme pour un tourisme respectueux de l’environnement à travers des actions de préservation de l’environnement dans la destination concernée. Des campagnes nationales de sensibilisation des populations résidentes sur la salubrité des destinations et la prise en compte de la protection de l’environnement sont initiées. En Côte d’Ivoire, le tourisme occupe une place importante dans la politique nationale de développement économique du pays. Ce qui justifie la création par l’Etat du ministère du tourisme en 1970 et l’adoption d’un code du tourisme en mars 2004. Ces stratégies ont favorisé un afflux important de visiteurs en direction de la Côte d’Ivoire, particulièrement sur le littoral Est de la Côte d’Ivoire (figure 1).

Lamto : maillon important du réseau d’aires protégées en Côte d’Ivoire, classé essentiellement pour la recherche scientifique

Introduction

Les AP de Côte d’Ivoire comprennent les parcs nationaux et les réserves naturelles. Elles constituent l’instrument que s’est donné l’État pour redorer sa couverture forestière assez dégradée par les activités humaines. La création d’AP est aujourd’hui reconnue comme un outil fondamental pour parvenir à la protection de l’environnement en général et des écosystèmes en particulier (K. O. DIEN, 2018, p. 94).