TANO Kouamé

Assurances maladies et accès aux soins de santé en milieu rural : l’exemple des villages de la Sous-préfecture de Daloa (centre-ouest de la Côte d’Ivoire)

Introduction

La protection de la santé constitue l’un des piliers de la protection sociale (R. TRAUB-MERZ et M. ÖHM, 201, p.2). Or, la protection sociale s’appréhende comme un ensemble de dispositifs d’accompagnent permettant à chaque individu de faire face tout au long de sa vie en cas de maladie. Parmi ces dispositifs, se trouve l’assurance maladie qui se définit comme une opération par laquelle une personne s’engage à la réalisation d’une prestation dans le cadre d’un contrat (OIT, 2019, p.85). C’est aussi une branche de sécurité sociale chargé d’assurer la totalité ou la partialité d’un individu des dépenses de soins en cas de maladie. L'assurance maladie est un mécanisme contributif, chargé d'assurer l'individu une protection face à des risques financiers de soins en cas de maladie. Elle est à cet effet conçue pour alléger la charge financière gérée par une altération de la santé, qu'elle soit causée par une maladie ou un accident. Dans la plupart des pays occidentaux, une grande partie de l'assurance maladie est prise en charge par l'État.

L’accès aux services énergétiques dans les localités rurales de la Région du Haut-Sassandra : cas du département Zoukougbeu (Centre-Ouest de la Côte d'Ivoire)

Introduction

Les services énergétiques sont des offres d’une vaste gamme de solutions énergétiques dont le but principal est de réaliser des économies d’énergie (G. TCHATAT, 2014, p.71). Cette vaste gamme se manifeste à travers la chaleur, l’éclairage, le froid et la force motrice. Ces services permettent d’améliorer les conditions de vie et le développement humain. Il s’agit aussi de lutter contre la pauvreté, la déforestation et le réchauffement climatique. Ces différentes offres énergétiques concordent avec les objectifs majeurs des Objectifs du Développement Durable (ODD). Cependant, l’accès à l’énergie est inégalement réparti dans le monde, en particulier en Afrique de l’Ouest où le taux d’accès à l’électricité est inférieur à 10% dans le milieu rural (PNUD/PREP, cité par M. N’GUESSAN, 2012, p.4). Cette source d’énergie reste et demeure l’apanage des citadins, singulièrement des ménages des grandes agglomérations. Dans ces zones urbaines, la biomasse contribue 70% pour satisfaire leurs besoins énergétiques de base, notamment pour la cuisson de mets et le chauffage (PNUD/PREP, cité par M. N’GUESSAN, 2012, p.4).