Coton

Etude de la productivité des systèmes de cultures du coton dans le département de Korhogo en Côte d’Ivoire

Introduction

L’économie de la Côte d’Ivoire repose essentiellement sur l’agriculture. Elle s’est appuyée sur la spécificité des zones écologiques, dans sa politique agricole et le choix des spéculations. Au Nord, la culture du coton s’est imposée et représente aujourd’hui la principale culture de rente avec une contribution de 1 ,7% dans le PIB de la Côte d’Ivoire et sa part dans les exportations a atteint 7% au début des années 2000 (Y. S. Koffi, 2013, p. 5). En 2018, le coton représente la 4e culture de rente d’exportation, relativement aux ressources générées en Côte d’Ivoire, après le cacao, l’anacarde et l’hévéa (B. Oudin, 2020, p. 7). Selon le FIRCA (2018, p. 37), le coton est cultivé sur 1 035 000 hectares pour environ 350 000 producteurs. Il joue un rôle important dans l’économie et l’équilibre social de la Côte d’Ivoire, notamment dans les régions situées au nord et au centre du pays. Il constitue l’une des principales sources de revenus monétaires des agriculteurs de ces zones et participe de ce fait à la lutte contre la pauvreté (A. Coulibaly, 2021, p. 2).

Rentabilité économique de la production cotonnière, un facteur tributaire des crédits de trésorerie dans la commune de Glazoué au Bénin

Introduction

En raison de sa contribution au PIB et son importance dans la mobilisation de la population active, l’agriculture demeure la boussole de l’économie et la principale source de création de revenu de l’Afrique subsaharienne (D. BIAOU et al, 2016, p.202). L’amélioration du secteur agricole pour un développement durable doit faire partie des principales préoccupations des décideurs africains à cause de la dynamique démographique en Afrique. Cette amélioration permettra non seulement d’augmenter le revenu net des producteurs, mais aussi de réduire le niveau de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire des populations rurales en Afrique. Au Bénin, le secteur agricole constitue la principale source de richesse. (T. DOSSOU et Ş. AKDEMIR, 2020, p.181). Selon le Rapport National sur le Développement Humain (RNDH, 2015, p.141), ce secteur contribue en moyenne à 36% de la formation du PIB, emploie plus de 70% de la population active béninoise et nourrit une bonne partie des activités du secteur tertiaire.